Les cybermenaces figurent parmi les principaux risques identifiés par les entreprises… et leurs assureurs. Face à l’intensification des attaques numériques, la cyberassurance devient une couverture incontournable. PME, ETI ou professions réglementées : toutes sont concernées. Enjeu de continuité d’activité, de réputation et de conformité, la cybersécurité appelle désormais une réponse assurantielle solide et adaptée.
Un risque croissant, aux conséquences sévères
Rançongiciels, vols de données, escroqueries en ligne, déni de service… les formes d’attaques sont de plus en plus diversifiées et sophistiquées. En 2023, l’ANSSI a recensé une hausse de plus de 50 % des attaques ciblant les PME françaises. Or, ces incidents ont des impacts multiples : perte d’exploitation, atteinte à l’image, frais de remédiation, voire sanctions juridiques en cas de manquement à la réglementation (notamment le RGPD).
C’est dans ce contexte que la cyberassurance intervient, en apportant une réponse financière et opérationnelle aux dommages causés par une attaque. Elle permet à l’entreprise de faire face aux conséquences immédiates, mais aussi de se remettre sur pied plus rapidement.
Les garanties essentielles d’un contrat de cyberassurance
Une police de cyberassurance complète couvre plusieurs volets indispensables :
- Frais de gestion de crise : prise en charge d’une cellule d’intervention comprenant des experts en cybersécurité, des avocats spécialisés en protection des données, et parfois des consultants en communication de crise.
- Perte d’exploitation : indemnisation des pertes de chiffre d’affaires liées à l’interruption de l’activité (site hors service, système bloqué, etc.).
- Responsabilité civile cyber : couverture des dommages causés à des tiers, en particulier en cas de fuite de données personnelles ou d’informations confidentielles.
- Cyberextorsion : frais liés à une demande de rançon, incluant parfois le paiement de la rançon elle-même sous conditions très strictes et encadrées.
- Reconstitution des données : coûts liés à la récupération, reconstitution ou réinstallation des données et logiciels.
- Défense et sanctions : prise en charge des frais juridiques et des amendes administratives si l’entreprise est mise en cause pour défaut de sécurité ou non-conformité au RGPD.
Ces garanties varient d’un contrat à l’autre. Il est donc essentiel de bien analyser ses besoins, en lien avec son exposition aux risques.
Sous quelles conditions ?
Les assureurs demandent souvent un niveau minimum de maturité cyber pour accorder leur couverture. Les critères couramment exigés incluent :
- La mise en place d’un système de sauvegarde externalisée et régulière.
- L’existence d’un antivirus, d’un pare-feu et d’un contrôle des accès internes.
- La formation des salariés à la cybersécurité (phishing, mots de passe, vigilance numérique).
- La désignation d’un responsable de la sécurité informatique (même partiel ou externalisé).
Sans ces prérequis, une entreprise peut se voir refuser l’assurance… ou se voir opposer un refus d’indemnisation en cas de sinistre. Il s’agit donc aussi d’un levier de structuration de sa démarche de cybersécurité.
Un outil stratégique pour les PME
La cyberassurance n’est pas un simple transfert de risque. Elle constitue un catalyseur pour renforcer la résilience numérique. En contractualisant une couverture, l’entreprise est incitée à documenter ses processus, à sécuriser ses infrastructures et à anticiper les crises. Elle envoie également un signal fort à ses partenaires et clients : la cybersécurité est prise au sérieux.
Comment La Flandre Assurances peut vous accompagner ?
A La Flandre Assurances, nous aidons les PME à comprendre leur exposition aux risques cyber et à choisir des garanties adaptées. Notre expertise nous permettra de vous offrir des contrats personnalisables, incluant accompagnement, prévention et assistance en cas d’incident. Dans un contexte numérique incertain, protéger ses systèmes, c’est protéger son activité, ses clients et sa réputation.
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